• Informations sur le CD
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  • Till Eulenspiegel, Don Juan, Tod und Verklarung, Traumerei am Kamin
  • ALBRECHT, Marc - Orchestre Philharmonique de Strasbourg
  • Chez : Pentatone
  • Type : SACD
    Année : 2008
    Style : Classique
  • Moyenne : 4.723
    Votants : 3
    Ajouté par : Domimag
    le : ven. 11 déc. 2009 à 07h59
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    Proposition de : Domimag
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  • Liste des notes et commentaires
  • 4.450
    Multicanal : Oui (5.0)/ DSD / Hybride
    Enregistrement : Studio / 2007
    Interprétation, qualité de la musique enregistrée : Quelques poèmes symphoniques parmi les plus connus de Richard Strauss, poèmes qu'ils a composés avant 30 ans. Marc Albrecht et l'orchestre de Strasbourg décapent ces oeuvres dans des tempos rapides et enlevés à l'opposé des interprétations de Karajan par exemple.

    Acoustique 6,5/8 : Acoustique qui ne parait pas idéale, un peu dure. Ca se passe mieux en multicanal.
    Distance 8/8 : La distance est parfaite.
    Spatialisation 7/8 : Belle image de l'orchestre, large mais manquant un peu d'aération et de profondeur.
    Tonalité 5/6 : Les aigus sont un peu stridents en raison de l'acoustique. Les basses manquent de rondeur.
    Balance 6/6 : Equilibrée. Multicanal parfaitement dosé et améliorant l'acoustique.
    Dynamique 5/6 : Niveau d'enregistrement assez fort. De l'impact mais ça manque de présence dans les passages pianissimo.
    Présence, impression générale 7/8 : Ce sont les passages aigus (vents, cordes) qui manquent de netteté et de précision, c'est un peu strident. Sinon l'image de l'orchestre est très présente.

    Note : 4.45/5

    Date de la note Le ven. 11 déc. 2009 à 07h59
    Domimag
  • 5.000
    Pour mon plus grand plaisir, ce disque est la meilleure surprise que j'ai eue depuis longtemps.

    Bien qu'on n'y trouvera pas les mêmes traits de génie qu'on peut entendre sous les baguettes de, par exemple, Karajan ou Reiner, l'interprétation de Marc Albrecht a des mérites qui sont loin d’être négligeables. J'ai le net sentiment que le chef était moins intéressé par le contenu programmatique de ces poèmes symphoniques que par la plastique sonore qu'il pouvait en tirer. Le résultat est une atmosphère de grâce et de délicatesse tout le long de l'audition de ce disque. J'ai assidument fréquenté les concerts de l'orchestre philharmonique de Strasbourg lorsque j'habitais la capitale européenne et je dois dire que je n'ai jamais entendu cette formation jouer à un si haut degré technique, particulièrement au niveau de la discipline d'ensemble. J'ai particulièrement apprécié la façon dont les cordes et la petite harmonie (j'ai toujours estimé que les bois regroupaient l'élite de l'orchestre de Strasbourg) phrasaient et articulaient leurs parties, sans oublier un vibrato bien dosé qui concourt à une agréable atmosphère romantique. La pièce Träumerei am Kamin constitue un addition bienvenue aux œuvres titres de cet album. Les qualités qui viennent d’être énumérées siéent au caractère élégiaque de l’oeuvre.

    Bravo à Marc Albrecht pour son travail si ce disque est représentatif de sa collaboration avec l'orchestre de Strasbourg ! Il atteint là un niveau qui le fait entrer dans la cour des grands.

    Du point de vue technique, je pense que ce disque est parfait. L'avoir écouté après être sortie d'un concert épique que j'ai pu apprécier depuis les meilleures places ne me laisse aucun doute à ce sujet.

    J'ai éprouvé un sentiment de familiarité à retrouver un équilibre sonore caractéristique de l'auditorium Érasme du Palais de la Musique et de Congrès de Strasbourg, essentiellement prévu pour accueillir de la musique symphonique lors de son édification en 1974 sur la conception du célèbre acousticien Lothar Crémer, à qui l'on doit également, entre autres réalisations d'importance, la conception acoustique du grand auditorium de la Philharmonie de Berlin. Le son capté par l'équipe de Pentatone est si vraisemblable qu'on se croirait transporté aux meilleures places de la salle Érasme. Son acoustique se caractérise par une réverbération bien dosée et très contrôlée qui donne du liant à l'orchestre, une espèce de sfumato qui unit le son, un peu à l'image de ce qu'on dit du "son Karajan" pour donner un idée. Alors, évidemment, on entend aussi quelques bruits parasites (celui de la climatisation dans les passages très calmes). Mais qu'importe : n'est-ce pas reproduire avec fidélité une exécution sans traficotage, exactement ce qu'on attend d'une bonne prise de son ?

    - les timbres - l'équilibre spectral - la tonalité : 10/10
    - l'acoustique - la présence : 10/10
    - la spatialisation - distance : 10/10
    - la dynamique - le niveau sonore : 10/10
    - la définition - la transparence : 10/10

    Date de la note Le mer. 27 févr. 2013 à 14h19
    Scytales
  • 4.720
    Indubitablement, çà se passe (très) bien dans les passages lents. Et mieux dans "Till L'Espiègle" que dans "Don Juan". Pour moi, "Don Juan" est le pire et s'approche même vers une certaine saturation. On se demande même si cela a été enregistré le même jour.
    La note sera un mix de ces différents morceaux.


    Date de la note Le jeu. 14 oct. 2021 à 00h04
    jbpfrance